RésidencesMagazine : De Pure Fiction, Calvignac (Lot)

Situé au fin fond du département du Lot, cette résidence d’auteur est tenue par Isabelle Desesquelles, ancienne librairie et autrice elle-même. L’appartement est sis dans une maison de pierre entièrement rénovée, dont le confort est optimal. La famille d’Isabelle vit dans une autre maison à cinquante mètres à côté, assez proche pour être aidée, mais assez loin pour ne pas se gêner. L’appartement est très spacieux et refait à neuf. Il y a une grande cuisine, un bureau avec baie vitrée, une télévision qui marche, des centaines de DVD classiques, le Wifi, et une grande bibliothèque… Bref, ça commence très bien pour les heureux sélectionné(e)s.

Bureau avec vue, imprimante, canapé : le top du résident voyageur.

Je suis venue deux fois ici. Isabelle est à l’écoute, dans un bon équilibre entre le soutien et la distance. Elle a fait ajouter une imprimante à ces équipements . J’ai pu recevoir mes proches quelques jours lors des deux mois où j’y étais. C’est agréable d’avoir cette possibilité, dont il ne faut pas abuser mais qui nous permet d’avoir une vie privée et de rompre aussi un peu une solitude pas si facile à supporter sur des séjours longs.

Oui, les écrivains ont aussi besoin de manger.

Il règne un calme idyllique sur ce causse splendide au cœur du « triangle noir » du Lot  pour l’observation du ciel nocturne. Il faut 10 minutes en voiture pour atteigne soit Cajarc, soit Limogne-en-Quercy pour faire le marché. Attention donc si vous avez peur du silence et des espaces désertiques, ce que j’ai très bien vécu peut être l’enfer pour d’autres. Mais pour ceux et celles qui aiment courir, marcher, être seul, observer les chevreuils jusque dans le jardin, écrire en paix, enfin loin de tout, c’est un endroit paradisiaque et sûr. On pourra y faire une cure de sommeil et de lecture dans le canapé.
Isabelle Desesquelles s’occupe de la sélection des résidents. Elle ne peut pas donner de bourse, et si on veut être financé, on doit se dégoter des bourses régionales, mais surtout celle du CNL, et donc faire les rencontres culturelles ad hoc. Ça permet de voir d’autres êtres vivants que des chevreuils.
J’ai eu du mal à m’arracher à cet endroit tant il m’était devenu intime. Expérience exceptionnelle pour moi, mais encore une fois, attention à l’isolement. Comment c’est le mot déjà pour la phobie des grands espaces vides ? 

Sophie Divry.
Site officiel ici

Ne pas lire du Stephen King la nuit…

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